Transition écologique: le défi du siècle… et d’une vie (professionnelle)
Sous le mantra « Transition écologique : l’opportunité économique du siècle ? », Références et la Louvain School of Management ont braqué les projecteurs sur la manière dont les jeunes peuvent contribuer à l’émergence d’une économie plus durable. Et trouver un sens à leur engagement professionnel.


Une salle comble et des orateurs de choix : le débat porté par Références et la Louvain School of Management (UCLouvain) sur le thème de la transition écologique, le 28 mars dernier, a fait mouche. Et pour cause : l’urgence de la transition se fait chaque jour plus pressante, et l’impatience de celles et ceux qui veulent œuvrer à une économie plus durable n’en est que plus forte.
Challengés par des étudiants et des activistes du climat, Bertrand Piccard, fondateur de la Fondation Solar Impulse, et Ilham Kadri, à la tête du géant de la chimie belge Solvay, en ont profité pour porter leur conviction : une croissance plus qualitative est non seulement possible, mais elle est à portée de main. Ou, du moins, pourrait l’être…

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Bertrand Piccard a raison de rappeler que l'écologie est autant l'affaire de la droite que celle de la gauche. Il est plus que temps que tous les partis se fixent des objectifs écologiques personnels et audacieux plutôt que se rabaisser en traitant trop rapidement de "bobo", de "dinosaure" ou de "khmer vert" toute personne favorable à l'écologie.
"Les jeunes ont mille fois raisons de s'impatienter" ! Oui, mais le danger de la récupération politique et surtout les objectifs dogmatiques de certains groupes de pression empêchent une véritable mobilisation de tous tenant compte de tous, de la complexité des problèmes, des obstacles à vaincre et surtout de toutes les régions du monde. Cet élan de nombreux chercheurs est une voie constructive qui donne de l'espoir.
Dangereux, cette confusion permanente entre le dogme agité par les activistes du climatisme et les actions tout à fait concrètes et utiles à la mise sur pied d'un monde plus durable. Ces dernières relèvent du bon sens primaire le plus élémentaire, en particulier lorsqu'elles sont sans incidence sur le climat, ce qui permet précisément de démontrer toute l'absurdité de cette idéologie cherchant à tout crin à tout ramener au "climat". Mais elles risquent bien de se tarir, victimes de l'assimilation avec l'objectif idéologique, au moment où le dogme climatique s'effondrera pour de bon. Alors, de grâce, cessons de tout rapporter au "climat". La Nature fait ce qu'elle doit faire. Si cela entraîne notre élimination en tant qu'espèce, alors il est plus que logique de se défendre en misant sur la capacité d'adaptation du "système Homo Sapiens". Ce n'est donc pas la planète qu'il convient de protéger, mais bien nous en tant qu'espèce vivant sur cette planète. Les actions évoquées dans l'article participent à cette défense de l'espèce humaine en préservant les ressources qui pourraient se raréfier dans le futur, notamment par l'organisation d'une gestion de pénurie.