Plusieurs explosions dans une région pro-russe de Moldavie
La Transnistrie, qui compte 500.000 habitants, est fortement dépendante de la Russie, qui lui fournit gratuitement du gaz et y a déployé des militaires.
Plusieurs explosions se sont produites lundi au siège du ministère de la Sécurité publique à Tiraspol, la capitale de la Transnistrie, après une attaque au lance-grenades qui n’a pas fait de blessé, a indiqué la police de cette région séparatiste de Moldavie appuyée par la Russie.
« Les fenêtres des étages supérieurs ont été brisées. Une fumée s’échappe des locaux. Le territoire adjacent est encerclé par des policiers », a déclaré la police de la Transnistrie dans un communiqué. Selon de premières informations, le bâtiment a été visé par des tirs de lance-grenades portatif, précise le communiqué. « Personne n’a été blessé », souligne-t-il.
Les explosions ont eu lieu lundi vers 17h (heure belge), selon des témoins cités par des médias locaux. Lundi était officiellement un jour férié en Transnistrie en raison des célébrations de la Pâque orthodoxe. Frontalière de l’Ukraine, la Transnistrie a fait sécession de la Moldavie après une brève guerre civile dans la foulée de l’effondrement de l’Union soviétique. La région séparatiste a sa propre monnaie et ses propres forces de sécurité.
Ce territoire, qui compte environ 500.000 habitants, est cependant fortement dépendant de la Russie, qui lui fournit gratuitement du gaz et y a déployé 1.500 militaires.
La Transnistrie n’est pas reconnue comme un Etat par la communauté internationale (mais comme une région autonome de Moldavie), y compris par Moscou, qui la considère néanmoins comme une tête de pont non loin des frontières de l’Union européenne.
© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Ça sent la provocation pour justifier une intervention russe jusqu’en Trans-Nistrie.
S'ils avancent comme en Ukraine on a le temps.
Oui. D'ailleurs, dans une récente allocution précisant leurs objectifs actuels, le ministère russe justifiait le prolongement de l'occupation du sud de l'Ukraine jusqu'à la Transnistrie. Sécurité, contrôle des exportations maritimes etc. Apparemment, ça commence en stoemelink.