Vous avez de ces mots: les langues se cachent-elles pour mourir?
Y aurait-il un cimetière des langues, où gisent les idiomes balayés par la mondialisation ?


Une lectrice m’a récemment appris que le yagan, langue amérindienne pratiquée naguère dans certaines régions de l’Argentine et du Chili, a disparu le mercredi 16 février dernier avec la mort de la dernière personne qui le parlait, Cristina Calderon.
En réalité, une langue pratiquée par un seul locuteur n’en est déjà plus une : son rôle de vecteur de communication n’est rempli que si l’échange repose sur plusieurs partenaires. Certes, Madame Calderon a pu quelque temps converser in petto, avec elle-même, mais cet exercice a ses limites : il n’est plus question d’une langue vivante, ciment de la cohésion sociale.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire