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Accord historique sur les numéros Inami: 250 étudiants médecins en plus en 2028

D’un côté, il y aura un numéro Inami pour tous ceux qui sont en cours d’étude et la garantie d’une offre médicale suffisante en regard des besoins réels. De l’autre, on verra naître un concours d’entrée en bonne et due forme. Voici les principaux éléments de l’accord enterrant la hache de guerre entre francophones et Flamands dans le dossier des numéros Inami des étudiants en médecine.

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Chef du service Société Temps de lecture: 10 min

Cet accord, c’est vraiment un signe de maturité d’un Etat fédéral où les différents niveaux de pouvoir se montrent capables de fixer ensemble un accès à des études et à une profession réglementées. » La ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) est enthousiaste. Il faut dire qu’elle et Frank Vandenbroucke (Vooruit) semblent avoir réussi là où leurs prédécesseurs avaient échoué : enterrer la hache entre Flamands et francophones sur l’explosif dossier des numéros Inami des étudiants en médecine et dentisterie.

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18 Commentaires

  • Posté par D L, samedi 30 avril 2022, 8:28

    Après 25 ans de non respect d'une mesure de ce contingentement prise au niveau national, j'espère que cette fois ci les étudiants et leurs parents vont enfin comprendre que la Loi ne s'applique pas qu'en Flandre à laquelle on demande sans cesse de l'argent. En quoi un examen d'entrée qui s'applique en France ou en Allemagne, n'a pas lieu d'être en Wallonie qui attire tous les candidats francais recalés chez eux et cela à nos frais. Quand une communauté quémande, elle n'a pas à exiger.

  • Posté par Moriaux Raymond, samedi 30 avril 2022, 10:51

    Quand une loi n'est prise que pour satisfaire les Flamands, il n'est pas scandaleux qu'elle ne s'applique qu'à eux.

  • Posté par Vlaminck Eric, samedi 30 avril 2022, 9:27

    Cet accord à l'immense mérite d'exister, il permet de résoudre de manière satisfaisante une situation devenue ingérable, et qui était totalement hors des clous. Par contre la volonté de renforcer la médecine générale doit s'imposer avec force. De nombreuses spécialités sont pléthoriques, leurs besoins en assistants pour "faire tourner" les services hospitaliers restant élevés. Il est impératif de changer ce système de fonctionnement obsolète, par exemple en impliquant beaucoup plus le personnel infirmier, ce qui, associé à une nette revalorisation financière, conduira rapidement à une remotivation du secteur, qui sera à nouveau attractif. Un aiguillage très renforcé vers la médecine générale est indispensable, sous peine d'une part de ne pas répondre à la pénurie de généralistes, et d'autre part d'entretenir une forte proportion de médecin devant multiplier les actes pour gagner leur vie. Ce sera l'acte deux. A mon sens le 3ème devra être une adaptation de ce concours d'entrée, très inégalitaire. Il existe une solution, déjà débattue : l'organisation initiale d'un "examen d'aptitude", portant sur les connaissances théoriques minimales requises, sans exigences démesurées, et humaines. Ensuite, réalisation d'un tirage au sort pour correspondre aux quotas fixés. Cette méthode à l'avantage de permettre un bien meilleur brassage des futurs médecins (je le rappelle qui seront très majoritairement destinés à devenir généralistes, tout au moins les premières années), avec un lissage des inégalités présentent au départ. Ce chantier, essentiel et passionnant, est loin d'être terminé.

  • Posté par Maison Médicale , vendredi 29 avril 2022, 23:25

    250... En 2028 ? C'est se moquer du monde. Comme de très, très nombreux collègues généralistes du babyboom, je serai à la pension avant cela, alors que nous sommes déjà en pénurie, y compris à Bruxelles. Il y a plus d'un Bruxellois sur trois sans médecin traitant, ce qui a posé bien des problèmes au moment du covid.

  • Posté par Fontesse Philippe, vendredi 29 avril 2022, 21:08

    Encore une décision débile de la part des politiciens, ils restreignent le nombre d'étudiants en médecine mais peuvent ils dire avec certitude que ceux repris arriveront à avoir leur diplôme et qu'aucun n'abonnera en cours de chemin. Ce n'est pas parce que quelqu'un est fort en théorie qu'il est capable en pratique. Nous sommes en pénurie de médecin, maintenant il ne faut pas de médecins qui réussissent à la limite et qu'ils soient limite aussi pour exercer. Il faut aussi regarder les médecins actuels qui ont toujours un numéro INAMI mais qui ne sont plus aptes à exercer.

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