Provenance, impact… les variants découverts en Afrique du Sud font craindre une nouvelle vague
Emmanuel André et Steven Van Gucht ont tout deux commenté cette vague d’infection en Afrique du Sud et l’impact qu’elle pourrait avoir en Europe et en Belgique.

Le sous-variant BA.2 d’omicron représente désormais plus de 96 % des cas de covid séquencés en Belgique. Mais de nouveaux variants inquiètent de plus en plus la communauté scientifique internationale. Découverts en Afrique du Sud il y a plusieurs jours, les variants BA.4 et BA.5 génèrent une nouvelle vague d’infections dans le pays.
Plus tôt la semaine passée, Emmanuel André avait déjà averti de la situation indiquant qu’ils étaient déjà présents « à bas bruit sur d’autres continents ». « On ne peut pas encore prédire précisément l’impact pour les pays européens, mais tout le monde y travaille ». « Les premières études par nos confrères en Afrique du Sud suggèrent que les nouveaux variants BA.4/BA.5 causeront une nouvelle vague d’infections à travers le monde. Les personnes vaccinées seront mieux protégées », avait-il ajouté.
Pour Steven Van Gucht, « il est trop tôt pour tirer une telle conclusion ». Les variants BA.4 et BA.5 « sont déjà présents en Europe, en Belgique peut-être, mais chez nous, le variant BA.2 reste largement dominant. Tout ce qui se passe en Afrique du Sud ne se reproduit pas nécessairement chez nous. Il n’y a rien d’automatique dans tout cela », a-t-il confié à nos confrères de Sudinfo.
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