Enseignement: des milliers de grévistes, des milliards de déficit
Ce jeudi matin à Liège, pour la troisième fois en trois mois, les profs seront dans la rue. Un mouvement social qui tourne au dialogue de sourds.


Après Bruxelles le 10 février dernier, après Mons le 29 mars… les enseignants ont à nouveau rendez-vous… dans la rue ce jeudi 5 mai. Ils étaient 10.000 dans la capitale, 7.000 dans le chef-lieu du Hainaut… Combien à Liège ? Les syndicats espèrent 10.000 voire 12.000 personnes. Le comptage des manifestants en dira long sur ce mouvement qui vire, officiellement, au dialogue de sourds entre syndicats et le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Officiellement car, en coulisses, les uns et les autres continuent à se parler.
La difficulté ici, c’est que le mouvement n’est pas cristallisé sur un conflit social particulier : on ne vire personne, on ne baisse pas les salaires, on n’augmente pas la taille des classes… Il l’est davantage sur une ambiance de travail dégradée, le sentiment de ne pas être reconnu, le ras-le-bol d’un système qui demande toujours plus à l’école, la fatigue généralisée après la crise covid, l’accumulation des réformes…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
Quelle plaie ces enseignants qui se plaignent du peu d'heures de cours, de bons salaires et de pensions de retraite mirobolantes et injustifiées pour des résultats si médiocres au niveau international. Le nivellement par le bas est la priorité ainsi que la loi du moindre effort. Désolant ...
Puisqu'il paraît que les adolescents ont désormais des avis pertinents qui doivent être connus de tous, si on le leur demandait, hein ?
Après tout, l'école, c'est pour eux qu'elle existe. Non ?
Diminuer les classes…? Ben voyons on a déjà 100.000 profs à payer… bientôt on en sera à un élève / un prof tant qu’on y est, non ? De mon temps on était 32 par classe… et le prof faisait la loi..
Les enfants étaient nettement mieux éduqués avant...... Maintenant ce sont des enfants rois.......