La pratique du vélo en forte hausse à Bruxelles
Depuis 2010, les comptages de cyclistes montrent une augmentation annuelle moyenne d’environ 11 % à Bruxelles. 2021 rattrape le « trou d’air » du covid…

Le vélo continue à s’imposer comme moyen de transport quotidien à Bruxelles en 2021, avec une augmentation de 10,5 % du nombre de cyclistes à l’heure de pointe par rapport à l’année précédente. C’est ce que nous apprend le rapport de l’Observatoire Bruxellois du vélo, en se basant sur les mesures manuelles entre 8 et 9 heures réalisées à 26 carrefours-clés de la capitale par l’ASBL Pro Vélo pour Bruxelles Mobilité.
Si les flux mesurés en heure de pointe en 2020 avaient grandement été impactés par la crise du covid et par les différents confinements, la tendance générale des dernières années reste à la hausse, avec une croissance annuelle moyenne de 11 % depuis 2010, indique le rapport. Le nombre de cyclistes observés en heure de pointe a donc plus que triplé sur les dix dernières années.
30 % de vélos électriques
Le peloton bruxellois continue également à se féminiser : les femmes composent 42 % des cyclistes en 2021, soit une croissance de 3 % par rapport à 2020. Malgré le fait que le nombre d’hommes à vélo reste plus important, cette augmentation dans la proportion de femmes à vélo est constante depuis les débuts de l’Observatoire du vélo.
La part des vélos électriques augmente également de 3 %, pour atteindre 30 % des vélos en circulation en 2021. « Les vélos-cargos et les vélos pliants atteignaient tous deux la valeur plus significative de 9 %, dit l’Observatoire. Si la part des vélos pliants reste stable par rapport à l’année passée, celle des vélos-cargos a légèrement augmenté. »
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
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Posté par B. Armelle, vendredi 6 mai 2022, 14:51
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Posté par Moriaux Raymond, mardi 10 mai 2022, 16:49
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Posté par Moriaux Raymond, lundi 9 mai 2022, 10:04
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Posté par VERDOODT Jean-Marie, jeudi 5 mai 2022, 16:05
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Posté par Werpin Jean Luc, jeudi 5 mai 2022, 10:40
Plus de commentairesJ'attends avec impatience les commentaires des "anti" qui ont forcément en permanence 3 personnes âgées handicapées ou 10 enfants à emmener à l'école ou 2 armoires normandes à déménager tous les week-ends, pour expliquer que non, ils ne peuvent pas et ne pourront jamais lâcher leur voiture pour le vélo ou les transports en commun, même pour faire 5 kilomètres ... Je les plains sincèrement, quand dans quelques années ils n'auront plus le choix et n'auront pas cherché à s'adapter avant.
Pas si impatiente que ça apparemment...
Tout le monde ne vit pas dans 5 kilomètres carrés, chère B (?) Armelle. Ni seulement de 9 heures du matin à 6 heures de l'après-midi... Quant aux adaptations forcées, vous pensez à quoi ? A un exil à l'abri des écolos urbains déjantés et égocentriques ? A un exosquelette robotisé ? Dites-nous un peu.
Bel exemple : la photo montre un cycliste téléphonant en roulant !! Si on vois des vélos (et surtout électriques comme dit dans l'article) on vois de moins en moins circuler des Villos (vélos partagés) et donc, on pourrait sans problème diminuer leurs emplacements et rendre libres quelques dizaines de stationnement.
Je ne critique pas la mobilité douce à Bruxelles et sa nécessité, je me borne à constater la totale muflerie de bon nombre de ses adeptes. Ce phénomène est particulièrement flagrant dans les communes gérées par des majorités auxquelles participent les partis Écolo/Groen. Ce genre de grand « n’importe quoi », ce nihilisme ambiant, l’effacement au quotidien de la norme et de la notion du bien commun, est porteur du germe de la négation de la démocratie à cause du sentiment d’insécurité qui engendre au quotidien.