Le phénomène des piqûres en discothèques se propage en Belgique
Largement observé en France et en Grande-Bretagne, le nouveau mode opératoire visant à droguer des personnes avec une injection tend à se propager en Belgique.

Un nouveau mode opératoire visant à droguer des personnes à leur insu dans des bars ou en boîte de nuit fait rage en France en Grande-Bretagne. De nombreuses plaintes ont été enregistrées suite à des piqûres administrées par des seringues hypodermiques dans ces deux pays. Il semble aujourd’hui qu’il se propage sur le territoire belge. Sept plaintes ont en effet été déposées suite à un bal organisé à Dampicourt, en province de Luxembourg. La Dernière Heure rapporte que le parquet d’Arlon a ouvert une enquête pour investiguer ces faits rapportés par quatre mineures et trois majeures.
Toutes les victimes affirment s’être réveillées avec des traces de piqûres sur le corps et avoir ressenti des effets secondaires tels que des vertiges, la tête lourde, des nausées et des pertes de mémoire. Aucun suspect n’a été arrêté. Les analyses toxicologiques n’ont actuellement rien révélé, mais pour qu’elles détectent la présence de drogues, elles doivent s’effectuer dans les dix heures suivant l’injection, ce qui laisse une fenêtre très réduite.
« Il pourrait s’agir d’une nouvelle drogue qui n’est pas encore détectable », estiment les enquêteurs dans les colonnes de La Dernière Heure. En Belgique, aucune agression sexuelle n’a encore été enregistrée suite à une de ces mystérieuses injections.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Ce qui est réellement surprenant, c'est que ces piqûres ne sont pas liées à des agressions sexuelles - et tant mieux pour ces jeunes filles/jeunes femmes ! Et apparemment, c'est aussi le cas en France dans la plupart des cas (voir votre article de référence). Alors, à quoi cela rime-t-il ? Quel est le but poursuivi ?
En effet. Ce phénomène a toutes les apparences de l'hystérie collective. Un crime qui ne "profite" à personne (puisqu'il n'y a pas d'agression sexuelle ni de vol) ce n'est pas très crédible.
Il est certain que ce type d'agression a pu se produire mais il est probable que ces jeunes sont victimes de psychose sur fond de légendes urbaines. La variabilité des symptômes laisse plutôt penser aux effets de l'intoxication alcoolique.