Don de sang: faut-il continuer d’exclure des donneurs en raison de leurs pratiques sexuelles?
Il y a presque un an, PS et Défi (rejoints il y a peu par Ecolo/Groen) ont sollicité plusieurs organismes pour pouvoir déposer des propositions de loi visant à revoir les conditions du don de sang des personnes en fonction de leur orientation sexuelle. En Belgique, la loi impose aux homosexuels hommes une période d’abstinence de 12 mois. Un temps perçu comme très long, voire impossible à respecter surtout pour les couples stables et exclusifs. Les députés débattront ce mardi en commission santé de la Chambre d’abaisser ce délai à quatre mois –voire à zéro.

Chaque année, plus de 500.000 transfusions sanguines sont administrées dans notre pays, une intervention salvatrice pour ceux qui en bénéficient. Seulement voilà : après deux ans de pandémie qui ont freiné les rares 3 à 4 % de donneurs réguliers dans leurs élans, l’approvisionnement en sang en Belgique est à un niveau historiquement bas.
Une situation critique qui pourrait durer : depuis le début de l’année, le nombre de collectes de sang a chuté de 15 à 20 %, alors qu’on sait que la période estivale est traditionnellement moins prodigue. Dans un contexte aussi tendu, quel sens cela a-t-il encore d’exclure certains donneurs ? Pourquoi ne pas nous aligner sur nos voisins comme la France, les Pays-Bas, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, qui ont tous ouvert le don de sang aux homosexuels en couple stable et monogame ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
Vraiment un sujet racoleur, le prototype du tison pour aviver la haine dans un sujet de commentaires. Bravo au responsable de cette trouvaille ...
On cherche à écarter les donneurs à risque, ce qui est évidemment un bonne chose. En faire une question d'égalité est absurde. Mais il est vrai que l'égalitarisme actuel n'en est plus à une absurdité près.
Il faut faire attention avec les transfusions sanguines >>>> voir le.s affaire.s de "sang contaminé" ...
Et puisque la sexualité non-hétéro serait génétique, de quel droit m'obligerait-on à recevoir du sang non-hétéro?
La science a de beaux jours devant elle avec vous.