Titres-services: politiques, indignez-vous! Et agissez!
Face à la situation que vivent aujourd’hui les travailleurs des titres-services, il y a de quoi s’indigner. Mais vers qui se tourner ? Il est temps pour les élus de réagir.


Les simplismes ne servent jamais le débat public. Parce qu’à ne voir que sa caricature, on passe tôt ou tard à côté du réel. Et le portrait tiré du secteur des titres-services ne peut évidemment se résumer à des employeurs avides d’un côté et des syndicats trop exigeants de l’autre. Mais un trait, bien réel, de ce tableau nourrit aujourd’hui l’indignation : des « travailleuses pauvres » attendent depuis plus d’un an qu’on leur accorde la maigre marge salariale (0,4 %) issue du dernier accord interprofessionnel (AIP) et elles compensent de leur poche des indemnités de déplacement bien en deçà du coût véritable de leurs trajets, dans un secteur où les entreprises les plus importantes continuent de distribuer de plantureux dividendes.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Le premier à profiter des travailleurs pauvres et de leur cynique exploitation est... le fisc ! En effet, il y a 25 ou 30 ans, le remboursement des frais de déplacement réels des salariés, sur base des factures, a été remplacé par un forfait au kilomètre de 6BEF. Jamais indexé évidemment et resté à .15€. Les autres ont salariés ont une voiture de société ou de fonction, comme les ministres auxquels il est fait appel ici. Incapable, à courte vue, cupide et surpayée, la classe politique n'a aucune intention de régler ce genre de situation mais seulement d'augmenter les impôts à son profit, tous bords confondus.
Il y a le salaire d'une part. Il y a aussi dans de nombreux cas l'absence de vérification par l'employeur de l'importance de la prestation par rapport aux nombres d'heures à prester demandées par le client.