Grogne sociale: le politique craint l’embrasement
Flambée des prix oblige, la défense du pouvoir d’achat est revenue au cœur des débats. Une partie de la classe moyenne commence à flancher. Les « amortisseurs belges » résisteront-ils ou la contestation est-elle condamnée à enfler ?

La marmite sociale se prépare-t-elle à bouillir ? Des actions seront menées par les syndicats, ce vendredi, afin de dénoncer l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat. Afin de réclamer, surtout, des mesures qui, en sus du coussin de l’indexation, seront susceptibles de sauvegarder des portefeuilles déjà bien entamés par les hausses de prix de l’énergie, des carburants, des produits alimentaires, des logements…
Ces actions donneront-elles la juste mesure de ce qui se vit derrière les murs d’un nombre croissant de maisons, d’appartements, dans notre pays ? « Une grande partie de la population reste silencieuse, car elle est besogneuse », estime Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté. « Et être besogneux, aujourd’hui, c’est parfois être contraint de travailler dans des conditions qui, objectivement, ne permettent plus de vivre sereinement. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir21 Commentaires
Puisqu’ils n’ont pas compris qu’il s’agit de défendre nos Valeurs, si ces gueux n’ont plus de pain, ils n’ont qu’à manger des brioches. (Précepte progressiste).
Ce ne sont nos valeurs qui sont ici en jeu si vous faites allusion à l'Ukraine, mais notre sécurité. Qu'il n'y ait pas d'état de droit en Russie me chagrine pour les Russes mais, fondamentalement, ce n'est pas notre problème, et nous n'avons pas à nous en occuper, la Russie n'ayant pas adhéré à l'UE et ne s'étant donc pas engagée à respecter un certain nombre de règles à ce sujet (contrairement à d'autres, vous voyez ce que je veux dire...). En revanche, que l'armée russe s'installe durablement en Ukraine, qui est aux portes de l'Europe, au motif d'empêcher l'Otan de le faire, c'est une préoccupation sécuritaire légitime pour les Européens et leurs alliés.
Heureusement, le tarif social pour le gaz et l'électricité permet de gagner 1.400 euros par an.
Je ne sais pas qui est concerné par le tarif social mais je suis d'accord sur le fond avec les commentaires de Mr. Lietard. On risque d'arriver, si on n'y est pas déjà, à une situation où travailler devient un désavantage par rapport aux allocataires sociaux dont la situation ne sera pas fondamentalement modifiée par la hausse des prix. Ce n'est évidemment pas acceptable pour la cohésion sociale. Je veux bien aider les plus démunis, mais pas que leur niveau de vie finisse par égaler ou dépasser le mien à mes dépens ...
Il est grand temps de remettre au travail les chômeurs et malades de longues durées, la flandre l'a fait.