Les terres, l’autre legs délicat des inondations
Après les déchets d’origine humaine charriés par les inondations de juillet 2021, il faut prendre en charge les terres qui ont été emportées par les flots ou ont été retirées des cours d’eau. La Wallonie a 300.000 tonnes sur les bras.


L’héritage des inondations qui ont ravagé la vallée de la Vesdre prendra encore un moment à solder. Mais on progresse. Le plus spectaculaire – les 152.000 tonnes de déchets de toute nature qui avaient trouvé refuge sur l’autoroute A601 – a été évacué. Quelque 143.000 tonnes ont déjà été traitées avec un taux de recyclage de 70 %. Le reste est parti à l’incinérateur. Ce chantier (quasiment) bouclé, il faut désormais prendre en charge les terres emportées par les flots lors des inondations et retrouvées çà et là, sur des routes, dans des parcs, des jardins ou des habitations. Cent cinquante mille tonnes également, estime-t-on, « de quoi remplir 25 piscines olympiques de 50 mètres sur 25 et 3 mètres de hauteur », indique Hervé Briet, directeur de la stratégie à la Spaque. Celles-là vont également être temporairement stockées sur l’A601, analysées, criblées et dirigées vers des filières de traitement de la pollution qu’elles contiennent. C’est le groupe Veolia-Suez qui a emporté le marché.

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