A peine mort et déjà culte: comment l’iPod a révolutionné la musique
Après 21 ans de bons et loyaux services, Apple annonce avoir débranché la prise de son « baladeur ». Cet ovni électronique, détrôné par l’iPhone, a bouleversé la manière de découvrir, d’écouter et d’acheter de la musique. On rembobine l’histoire.


La culture pop a ses marqueurs. Tenaces au point de décimer le moral de cohortes d’aficionados lorsqu’ils s’effacent. Dans un communiqué aussi froid qu’un plat, envoyé mercredi, Apple a ainsi, en quelques lignes, propulsé un de ses ovnis électroniques au rayon des objets cultissimes de ce début de XXIe siècle : l’iPod. Fini, terminé. Après 21 ans de bons et loyaux services, le géant de Cupertino (Californie) a annoncé la fin de son célèbre baladeur numérique. L’iPod Touch, le dernier modèle commercialisé, restera disponible dans les points de vente de la marque jusqu’à épuisement des stocks. En gros, c’est un peu comme si le Walkman (de Sony) mourait pour la deuxième fois. Mais en pire. Car l’iPod était l’épicentre d’une onde sismique qui, jusqu’à l’avènement du streaming, a profondément révolutionné la manière de découvrir, d’écouter et d’acheter de la musique. Le drame est freudien : c’est l’iPhone, son héritier direct, qui l’a assassiné, lui qui peut se vanter d’avoir révolutionné le monde, tout court.

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