Les gares ont retrouvé le goût du commerce
Les espaces commerciaux situés dans les gares ont plutôt bien résisté à la crise : seulement cinq faillites pour 416 commerces potentiels. Le plan d’aide a porté ses fruits. Mais la crise est aussi l’occasion de réorganiser certains choix.


Les gares offrent souvent de bons reflets de la population qui les fréquentent, voire un thermomètre économique. Parmi les signes de reprise post-covid constatés ces derniers mois, on trouve la bonne santé des commerces qui offrent leurs services dans les plus grandes gares du pays. Ce n’était pas joué d’avance puisque la SNCB avait cette mission particulière de continuer à fonctionner durant toute la crise, qu’il y ait des gens à bord des trains ou pas. Au pire de la crise, la SNCB a estimé que seulement 5 % des 900.000 voyageurs qui prennent le train chaque jour en semaine montaient encore à bord, au départ des 541 lieux d’embarquement, 401 points d’arrêts, 137 gares et trois sites internationaux. Puis le taux a grimpé et varié selon l’évolution de la pandémie, vers 10 %, 50 % ou 70 %. En cette mi-2022 encore, la fréquentation n’est estimée qu’à 82 ou 84 % de ce qu’elle était en 2019, soit « seulement » 750.000 voyageurs par jour de semaine environ.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Jusqu'il y a une dizaine d'années, la moitié des commerces étaient des cafés. Les navetteurs s'y côtoyaient, sympathisaient, échangeaient des opinions. Aujourd'hui, grâce (?) à la pseudo éthique des bien-pensants soucieux de notre éducation, on n'y trouve plus que des sandwicheries industrielles, des bars écolo-bobos qui n'offrent que de l'eau et de l'herbe. La convivialité et le social ont laissé la place à l'individualisme. Foutue société aseptisée !