Bernhard Schlink: «Ni la Russie ni l’Ukraine n’obtiendront ce qu’elles veulent»
Quel regard un juriste porte-t-il sur le plus grand conflit de notre époque ? L’auteur de best-sellers est aussi un spécialiste des relations Est-Ouest et garde un souvenir intense de la guerre froide.
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Le juriste et écrivain allemand Bernhard Schlink est devenu célèbre dans les années 90 avec Le Liseur. Il vient de présenter son nouveau roman, Die Enkelin, dans le cadre d’un festival littéraire dans le Tessin, lors d’une soirée ayant pour thème « La force destructrice du passé », le sujet central du roman.
En dépit de vos éminentes positions de juge constitutionnel et de professeur de droit, vous semblez véritablement proche du peuple.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
Dans la guerre, il n'y a que des perdants, mais l'un perd sans doute un peu plus que l'autre. Le chancelier allemand a été très clair à ce sujet: l'Ukraine mettra des décennies à se remettre, même si elle croule sous des milliards de dollars. Macron a insisté aussi sur le fait que nous ne pouvons pas humilier la Russie.
Que veut dire : humilier ?
Il faut un perdant car l’addition est trop élevée et quelqu’un doit payer au moins symboliquement. Sinon, on peut parler d’un état de conflit larvé … dont la Russie et surtout les russes seront les plus grand perdants, et pour longtemps.
Je suppose qu’il sait ce que veut Poutine !
Il serait bien le seul au monde, dans ce cas. Poutine le sait-il lui-même, du reste ? Les objectifs sont délibérément nébuleux, ce qui permet de s'adapter aux circonstances et, à un moment, de pouvoir prétendre qu'ils ont été atteints.