Guerre en Ukraine: Sberbank attend les sanctions, Potanine en nouveau tsar des banques
La principale banque russe, établissement soviétique transformé en leader de la high tech, devrait se retrouver exclue de Swift. Le magnat des métaux, un proche du Kremlin pourtant non sanctionné, réussit à s’imposer dans la banque. Destins croisés…

Le malheur des uns, le bonheur des autres. Les sanctions pour les premiers, les bonnes affaires pour les seconds. Le sixième train de sanctions européennes contre Moscou et son « opération militaire spéciale » en Ukraine, selon la litote officielle du Kremlin, devrait viser Sberbank. A son tour, la première banque russe, avec ses 100 millions de clients, ex-caisse d’épargne soviétique transformée ces dernières années en pionnier mondial de la diversification high tech, devrait se retrouver coupée de Swift. Si, après avoir déjà exclu du système bancaire international la deuxième banque du pays, VTB, et six autres prêteurs russes, l’Union européenne coupe l’accès à Sberbank, cela freinera l’expansion orchestrée par Guerman Gref, le dynamique patron de l’établissement contrôlé par l’Etat. Ces dernières années, il avait réussi à muer la banque en vrai écosystème intégré grâce à une diversification tous azimuts avec box télé, haut-parleur intelligent, services d’e-commerce, d’e-éducation, de télémédecine…

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