Guerre en Ukraine: pour les non-alignés turcs et chinois, un fameux jeu d’équilibrisme diplomatique avec la Russie
Xi Jinping et Recep Tayyip Erdogan sont assis entre deux chaises face à l’invasion russe de l’Ukraine. Tous deux veulent maintenir de bonnes relations avec Poutine et garder le contact avec les alliés occidentaux.

Dans les semaines qui ont suivi le début de l’offensive russe en Ukraine, plusieurs responsables occidentaux avaient appelé la Chine à s’engager comme médiateur pour tenter de mettre fin à cette guerre. « C’était assez cohérent, puisque Pékin a des canaux de communication ouverts avec tout le monde, et notamment avec Poutine et Zelensky », décode Marc Julienne, responsable des activités Chine à l’Ifri (Paris). « Xi Jinping disposait même de leviers qui auraient permis d’un peu les forcer, en tout cas de les inviter fermement autour de la table des négociations. Mais il n’a rien fait en ce sens, et il ne faut pas s’attendre à ce qu’il endosse ce rôle, d’abord parce que la Chine n’est pas neutre dans ce dossier, et qu’elle n’a donc pas intérêt à s’ingérer dans ce conflit. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
La Turquie est membre de l'OTAN, on peut donc difficilement la qualifier de "non-alignée".