«Portraits sans paysage»: ces corps qu’on ne veut pas voir
Le Nimis Groupe frappe fort, une fois encore. Travail d’enquête au long cours, mise en scène rythmée : leur nouvelle création continue de creuser un angle mort de nos démocraties européennes : les dispositifs d’enfermement pour étrangers. Implacable !

Il y a les metteurs en scène très versatiles dans leur engagement, dévoués un jour à dénoncer l’homophobie, occupés le lendemain à défendre la cause des Sans-terre au Brésil, avant de passer à la guerre civile en République démocratique du Congo, trimballant leur kit de compassion artistique là où l’émotion est à vif. Et puis il y a les artistes qui, au contraire, creusent un seul et même sujet politique avec un louable entêtement. C’est le cas du Nimis Groupe qui questionne sans relâche les enjeux de la migration et fouille là où, justement, personne ne veut voir.

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