Festival de Cannes: le retour de Desplechin et l’année Melvil Poupaud
Le cinéaste français se raconte de façon bouleversante dans « Frère et sœur » à travers Melvil Poupaud, en grâce majeure.

Arnaud Desplechin est un habitué de Cannes. En juillet dernier, il y présentait Tromperie dans la section Cannes Première. Deux ans avant, c’est Roubaix, une lumière, en compétition. En 2017, il faisait l’ouverture avec Les fantômes d’Ismaël. En fait, depuis La vie des morts présenté à la Semaine de la Critique en 1991, pratiquement tous ses films ont été sélectionnés à Cannes. Le cinéaste du Nord revient en compétition avec un film sur le dérèglement familial, thème majeur dans sa filmographie. Mais plus que jamais, ce Frère et sœur est très personnel, très intime, mettant en scène un frère et une sœur à l’orée de la cinquantaine. Alice est actrice, Louis est prof et poète. « Je crois que je te hais », dit d’entrée Alice à son frère. Pourquoi ? « Ce ne serait même pas très moral d’en parler », dit Louis.

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