«Les Restes suprêmes» de Dorcy Rugamba: la mémoire d’une Afrique engloutie par la colonisation
A la Biennale de Dakar, l’auteur rwandais Dorcy Rugamba interpelle les musées coloniaux d’Europe. « Les restes suprêmes » se veut le cri des objets emmurés.


Une œuvre majeure s’impose déjà à la Biennale de Dakar, qui se tient en ce moment au Musée des civilisations noires : Les restes suprêmes. Le dramaturge et auteur d’origine rwandaise Dorcy Rugamba, qui participa à la création du monumental Rwanda 94 de Jacques Delcuvellerie, aborde de plein fouet les musées « ethnographiques » africains qui se sont multipliés en Europe au temps de la colonisation, au premier rang desquels le Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, rénové, repensé mais toujours au cœur de la polémique.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Cette ritournelle du "complexe du colonisé" commence a fatiguer . Non ? A quand une Afrique JEUNE; dynamique; décomplexée et sûre d'elle ? A quand l'éviction de la corruption qui gangrène tout ce continent et qui l'empêche de prendre un essor attendu depuis plus de soixante ans ?
Pour chaque "corrompu" ... il y a un "corrupteur" ! >>> A qui profite cette posture de "victimisation" permanente qui sert de blanc seing à la corruption ? A QUI profite le crime , sinon celui qui l'entretien ?