L’affaire Abad, déjà un boulet pour le gouvernement français
Les accusations de viols à l’encontre du nouveau ministre ont éclipsé la rentrée du gouvernement. Si la justice établit les faits, ce sera « tolérance zéro », selon l’exécutif. En attendant, le parquet a fait savoir qu’il n’ouvrait pas d’enquête préliminaire « en l’état ».


Pour incarner le supposé « nouvel élan » né de la présidentielle, on aurait pu imaginer plus souriant. A la sortie du premier conseil des ministres du second quinquennat, ce lundi, les visages étaient crispés dans la cour de l’Elysée. Dans la foulée de Damien Abad, le nouveau ministre des Solidarités, qui s’est engouffré dans sa voiture, personne n’était d’humeur à s’attarder.
Le gouvernement est à peine formé qu’il traîne déjà son boulet. Des accusations de viols proférées par deux femmes contre celui qui vendredi encore apparaissait comme une « prise de guerre » à la droite. Emmanuel Macron avait réussi à débaucher celui qui dirigeait jusqu’alors le groupe des députés LR à l’Assemblée. C’était sans se douter que les « casseroles » de l’intéressé ne tarderaient à apparaître au grand jour…

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Comme d'hab... attendons l'enquête! Quand même bizarre de sortir ça des années après les faits non? Si coupable, dehors immédiatement et inéligibilité à VIE!
Cela commence bien pour le soi-disant renouveau
Et tu n’as pas un peu l’impression que cette affaire pue le faisan ? Lis les plaintes, et tu verras que l’utilisation du terme viol pour tout et n’importe quoi brouille la compréhension des choses !