En Pologne, le «piège grossier» de la suppression de la chambre disciplinaire
La Pologne veut supprimer la chambre disciplinaire de la cour suprême, dans l’espoir de débloquer les fonds de relance européens. Un changement de façade, selon les défenseurs de l’Etat de droit, qui redoutent que la Commission européenne ne décide de lâcher du lest face aux dérives antidémocratiques de Varsovie.

Une réforme en trompe-l’oeil qui ne résout en rien le problème de la politisation de la justice, mise à mal depuis sept ans déjà. C’est ainsi que se résument les reproches des défenseurs de l’Etat de droit en Pologne à l’encontre du projet de loi adopté jeudi par la Diète polonaise, lequel prévoit la dissolution de la chambre disciplinaire de la Cour suprême. Fondée de toutes pièces par la majorité national-conservatrice de Droit et Justice (PiS), le parti au pouvoir, cette instance est perçue, par de nombreux juristes, comme un instrument de répression des magistrats dénonçant l’atteinte à la séparation des pouvoirs.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Passer de la dictature communiste à une dictature de bigots réactionnaires, pas vraiment sur que la Pologne a gagné au change