La police admet une erreur lors de la fusillade d’Uvalde: «La mauvaise décision»
Dix-neuf agents sur place ont attendu une unité d’intervention de la police aux frontières, environ une heure après que le tireur, Salvador Ramos, se fut introduit mardi dans le bâtiment. L’adolescent d’à peine 18 ans a tué 19 enfants et deux enseignantes.

La police a pris une « mauvaise décision » en n’entrant pas rapidement dans l’école d’Uvalde où s’était retranché dans une classe un tireur qui y a commis un massacre, a reconnu vendredi un haut responsable texan.
« Avec le recul, maintenant, bien sûr que ce n’était pas la bonne décision. C’était la mauvaise décision, point final », a déclaré Steven McCraw, directeur du département de la sécurité publique du Texas, lors d’une conférence de presse tendue.
« Si je pensais que ça pouvait aider, je m’excuserais », a-t-il dit, très ému.
Dix-neuf agents sur place ont attendu une unité d’intervention de la police aux frontières, environ une heure après que le tireur, Salvador Ramos, se fut introduit mardi dans le bâtiment. L’adolescent d’à peine 18 ans a tué 19 enfants et deux enseignantes.
Pressé par les journalistes d’expliquer ce délai d’intervention, très critiqué, le responsable a affirmé que les forces de l’ordre pensaient « qu’il n’y avait peut-être plus de survivant ».
La police a néanmoins reçu de nombreux appels de plusieurs personnes se trouvant dans les deux salles de classe touchées, dont un d’une enfant à 12h16, plus d’une demi-heure avant l’intervention de la police à 12h50, prévenant que « huit à neuf élèves étaient vivants », a déclaré M. McCraw.
Lors d’un de ses premiers appels, cette élève, qui avait prévenu qu’il y avait plusieurs morts, a demandé : « s’il vous plaît, envoyez la police maintenant ».
La fusillade, qualifiée de « nouveau Sandy Hook » dans la presse américaine, en référence à l’effroyable massacre dans une école primaire du Connecticut en 2012, a réveillé les traumatismes de l’Amérique.
Les visages des très jeunes victimes, âgées de 11, 10, 9 et ans, diffusés en boucle à la télévision, et les témoignages de leurs proches effondrés ont ému le pays, relançant une vague d’appels à mieux réguler les armes à feu.
Ce mouvement a peu de chances de se traduire en actes, étant donné l’absence d’espoir d’une adoption par le Congrès d’une loi nationale ambitieuse sur la question.
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Posté par STORDIAU Pierre, dimanche 29 mai 2022, 16:00
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Posté par El Cabron Nicolas, samedi 28 mai 2022, 6:50
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Posté par Raspe Eric, samedi 28 mai 2022, 9:44
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Posté par Dr Mi, samedi 28 mai 2022, 5:48
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Posté par lambert viviane, samedi 28 mai 2022, 0:30
Plus de commentairesSi, même la police - pourtant équipée - hésite a engager un forcené lourdement armé ... voilà une belle démonstration que c'est un mauvais calcul de pousser a armer tout le monde; comme le prétend la NRA + notre célébrissime "clown fou orange" !
Il ne s’agit pas d’une simple erreur d’appréciation mais d’une faute lourde. Des vies auraient pu être sauvées.
Après avoir favorisé le développement de la covid qui a tué plus de 31000 personnes en Belgique, el etron se préoccupe de la vie humaine maintenant. Quelle rigolade!
La faute à ce connard de Trump et aux crétins qui ont voté pour lui !
Jérémiades de la police! Jérémiades de Biden! Jérémiades de tout le monde ! Et demain, on recommence autour d'un bon BBQ!