Inondations: une soixantaine de missions toujours en attente pour la zone de secours Hesbaye

Les dégâts causés par les intempéries de dimanche après-midi provoquent toujours du remous en Hesbaye. Lundi en début de soirée, les pompiers devaient encore réaliser une soixantaine de missions dans plusieurs communes de la région.
A Hannut, plus de 200 maisons ont été touchées et de nombreuses voiries abimées par les coulées de boue. Les ouvriers et les pompiers se trouvaient durant toute la journée sur le terrain pour un travail titanesque et la rue de Tirlemont a dû être fermée à la circulation dès 16h00 en raison d’un risque d’instabilité de trois habitations. « Les occupants ont pu être relogés et un travail de stabilisation provisoire a eu lieu. Des poutrelles ainsi que des étançons ont été placés pour éviter que les bâtiments s’enfoncent, mais nous aurons une réflexion mardi afin de confortabiliser les lieux. Il s’agit en réalité de la maison située au numéro 45 qui entraîne avec elle les deux immeubles mitoyens », précise Manu Douette. La rue reste pour l’instant inaccessible et ce pour une durée indéterminée.
De plus, un expert doit se déplacer en soirée dans le village de Crehen pour une autre bâtisse instable. Concernant le curage des avaloirs, le travail devait se clôturer après 19h00 pour reprendre le lendemain matin. Une entreprise privée a d’ailleurs été contactée pour soulager les ouvriers alors qu’un service de ramassage est prévu durant la semaine pour le mobilier abîmé et les déchets.
Des scènes « jamais vues »
Les autorités ont également dû procéder au transfert d’une partie des résidents de la Résidence Loriers, lourdement impactée et se retrouvant sans électricité, sans sanitaire ni chauffage. Les dégâts sont colossaux et l’estimation de ceux-ci s’élève à environ deux millions d’euros. D’importants aménagements devront être envisagés.
Confrontée à des scènes « jamais vues », la ville de Hannut compte construire des zones d’immersion temporaires. « Nos installations n’ont pas tenu le coup et nous devrons donc identifier des endroits sur le territoire pour éviter que cela se reproduise. Une dizaine de zones sont d’ores et déjà à l’étude », conclut le maïeur.
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