Aux assises de Liège, un choix des mots lourd de sens
Laurent Silien, le meurtrier de Karine Iskounene, a été condamné à 28 ans de prison. Mais tout au long du procès s’est insinué un certain malaise, dans une ambiance teintée de sexisme. Karine avait 56 ans, Laurent 38...

Ce vendredi, à l’issue de deux semaines de procès à la cour d’assises de Liège, Laurent Silien (38 ans) a été condamné pour le meurtre de sa compagne Karine Iskounene (56 ans). Les faits s’étaient déroulés dans une villa confortable de Neupré, dans l’agglomération de Liège. Et comme l’a révélé la morphoanalyse des traces de sang, ils ont été d’une rare violence : la victime a d’abord reçu des coups à l’aide d’une batte de baseball alors qu’elle était assise sur le banc, dans l’entrée. Elle aurait stagné dans cette pièce un moment, perdant là beaucoup de sang. Les marques de ses pas, dans son propre sang, indiquaient qu’elle avait tenté d’atteindre la porte d’entrée pour fuir, parvenant même à l’ouvrir, mais pas à sortir. Les traces sur les murs des toilettes montraient aussi qu’elle devait s’y être réfugiée un moment, alors qu’elle présentait déjà au moins une blessure produisant de l’air propulsé.
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