Chez les pirates informatiques, il n’y a plus de place pour l’amateurisme
Les groupes de cybercriminalité sont-ils plus rentables que les jeunes pousses les plus prometteuses de la tech ? On n’en est pas loin. A grands coups d’attaques aux ransomware, les pirates se portent bien. Très bien même.


Dans le milieu des nouvelles technologies, on parle de « licornes » : des start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars. Eh bien, ces licornes existent aussi dans le secteur, plus confidentiel, des pirates informatiques. « C’est assez surprenant que ce soit le cas », avoue Mikko Hyppönen, directeur de la recherche chez WithSecure, une des plus grosses sociétés de sécurité informatique européennes, et théoricien des licornes cybercriminelles, que nous avons pu rencontrer à Helsinki. « Je n’étais pas certain que cela puisse arriver quand j’ai évoqué le concept pour la première fois, mais aujourd’hui, c’est une réalité. Ces groupes criminels gagnent énormément d’argent. Bien sûr, le nombre d’attaques DDoS ou au ransomware a explosé en quelques années, multipliant les rentrées d’argent. Mais c’est surtout l’évolution des cours des cryptomonnaies qui a permis à ces groupes de se retrouver assis sur des montagnes d’argent. »

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Oui et on ne nous parle que de digitalisation par ici et digitalisation par là comme le remède et le progrès universel. A force de mettre tous ses oeufs dans le même panier