«Enjeux»: Qui, le premier, clignera des yeux?
Les pays occidentaux attendent avec impatience le moment où l’opinion publique russe désavouera Poutine. Mais la lassitude des citoyens de ces mêmes pays pourrait constituer un atout pour le Kremlin.


Jusqu’à quand l’opinion publique russe appuiera-t-elle la guerre ? Les pays occidentaux se posent cette question avec d’autant plus d’angoisse qu’ils se demandent eux aussi jusqu’à quand leur propre opinion soutiendra leur politique à l’égard de Moscou.
Les dirigeants européens et américains craignent, en effet, que l’issue de la guerre se décide autant dans leurs supermarchés que sur les champs de bataille en Ukraine. Même si une majorité écrasante d’Européens dénoncent l’agression russe, « ils sont préoccupés par le coût des sanctions économiques et par les risques d’une escalade nucléaire, notait la semaine dernière l’European Council on Foreign Relations (ECFR) ». Or, comme le disait Pierre Haski sur France Inter, « l’onde de choc de cette guerre ne fait que commencer ».

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Facile qui est le plus accro à son invidualisme et surtout son confort le citoyen russe lambda ou l'européen occidental lambda ??? Quand on voyait les réactions que les mesures anti Covid suscitaient chez et surtout le sevrage des sacro-saintes vacances