Variole du singe: un premier cas détecté chez un enfant en France
En France, le virus n’avait, jusqu’à présent, touché que des adultes.

L’Agence régionale de Santé (ARS) Île-de-France a publié samedi 25 juin un communiqué indiquant qu’un premier cas de variole du singe avait été détecté chez un enfant, « scolarisé dans une école primaire de la région parisienne ».
Un deuxième cas est hautement probable dans la même fratrie, rapportent nos confrères de la Voix du Nord.
Des cas bénins
Jusqu’ici, le virus n’avait touché que les adultes : Santé Publique France avait signalé 330 cas au 23 juin à 14h dont 227 en Île-de-France.
« On a beaucoup insisté sur le fait que le virus circulait chez des hommes qui avaient des relations sexuelles avec d’autres hommes, mais peut-être pas assez sur le fait que ce n’était pas une maladie dont la transmission est uniquement sexuelle. Elle se transmet par contact rapproché, tout le monde donc peut être touché, enfant compris » a indiqué le professeur Robert Cohen, pédiatre infectiologue à l’hôpital de Créteil (Val-de-Marne) au journal Le Parisien.
Les caractéristiques et la contagiosité de cette maladie font qu’elle peut également toucher des enfants dans un cadre familial par le partage des linges, pièces de vie, par les couverts, notamment, a ajouté l’ARS dans son communiqué.
Le risque de transmission, pour l’ensemble de la population, est évalué comme faible, est-il également indiqué dans le même communiqué, qui précise que les cas rapportés en France et en Europe survenus jusqu’à présent sont bénins.
Samedi 25 juin, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que la flambée mondiale de variole du singe était une menace sanitaire dont l’évolution était très inquiétante, sans atteindre pour le moment le stade d’une urgence sanitaire mondiale.
Connue chez l’être humain depuis 1970, la variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie considérée comme rare.Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Le plus souvent bénigne, elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines.
Elle est en général due à un virus transmis à l’être humain par des animaux infectés. Mais dans la flambée actuelle, la transmission interhumaine est au premier plan.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
C'est incroyable ce narratif de la peur. Le pire, ça marche tranquillement.
< Le plus souvent bénigne, elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines.>, c'est cela donc pour vous le narratif de la peur?
Oh oui, il vous permet d'étaler votre stupidité!
Sauf que pour le directeur général de l'OMS il n'y a pas matière à badiner...