La Suède réveille sa tradition minière
Le pays nordique, qui a encore douze gisements en exploitation, veut répondre à la demande accrue de métaux… quitte à oublier parfois les contraintes environnementales.

Le 22 mars dernier, le gouvernement suédois donnait son feu vert à un projet controversé, qui traînait dans les tiroirs depuis près de dix ans : l’ouverture d’une mine de fer à ciel ouvert à Kallak, en Laponie, aux portes d’un site classé au patrimoine mondial de l’humanité, au beau milieu d’un parcours de transhumance des rennes élevés par les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe. Avant la décision, l’Unesco, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, ou l’Eglise suédoise avaient exprimé leur désaccord. Les jeunes Samis avaient protesté dans les forêts enneigées, là même où va s’ouvrir cette fosse de plus de treize kilomètres carrés, en présence de la militante du climat Greta Thunberg. Mais rien n’y a fait : « Il aurait été plus honnête que l’Etat déclare qu’il ne se soucie plus des rennes », estime Niila Inga, une éleveuse.

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