Horeca: les raisons de la pénurie de main-d’œuvre
La pandémie de covid a mis la totalité du secteur horeca sur les genoux. Les professions de l’hôtellerie et de la restauration figurent désormais au sommet de la liste des métiers en pénurie. Les demandes d’emploi en la matière abondent pourtant. Alors, qu’est-ce qui coince ?

Près de 200 barmans, 500 cuisiniers et 1.000 serveurs manquent à l’heure actuelle en Wallonie selon la base de données du Forem. Actiris, équivalent bruxellois du Forem, recense de son côté 352 postes à pourvoir dans l’horeca. Le porte-parole d’Actiris, Romain Adam, insiste cependant sur la représentativité relative de ce chiffre par rapport à toutes les offres d’emploi existantes : « Selon moi, il y en a beaucoup plus, en réalité. Cela s’explique par les méthodes de recrutement spécifiques au secteur : le bouche-à-oreille et les annonces sur Facebook sont priorisés avant de passer par nos services. »

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir18 Commentaires
-
Posté par collin liliane, samedi 9 juillet 2022, 11:04
-
Posté par collin liliane, samedi 9 juillet 2022, 16:50
-
Posté par lambert viviane, samedi 9 juillet 2022, 14:18
-
Posté par Lietard Rudy, samedi 9 juillet 2022, 11:07
-
Posté par Lietard Rudy, samedi 9 juillet 2022, 11:01
Plus de commentairesEn Belgique, il y a actuellement 300.000 jeunes n'ont actuellement ni travail, ni expérience et ne font pas en formation. Pourquoi continuer à les entretenir à ne rien faire?
@Viviane Lambert Oui, pour toute la Belgique. La Flandre "travailleuse" fait comme d'habitude mieux que les autres régions avec 7% de ses jeunes dans cette situation. Arrive ensuite la Wallonie (12,9%). Bruxelles porte quant à elle le bonnet d'âne avec près d'un jeune sur six sans diplôme (14,4%).
@Pour toute la Belgique ? Et que fait la Flandre travailleuse pour éviter cette situation ? L'obligation scolaire jusqu'à 18 ans est une aberration : il fut un temps où les jeunes étaient mis en apprentissage à 14 ans chez des patrons qui les formaient au métier.
Le secteur du bâtiment engage mais il faut salir ses mains, ça c'est difficile à demander aux jeunes Belges.
J'ai envie de citer les noms des restaurants qui paient en noir. J'en connais beaucoup sur la place d'Ath.