Témoignage d'un malade de la variole du singe : «Ce n’est pas une maladie honteuse»
Sous certificat d’incapacité de travail depuis l’apparition de symptômes de la variole du singe, début juillet, Lucas attend impatiemment que ses boutons soient complètement guéris avant de pouvoir reprendre une vie normale. En attendant, il reste confiné dans son petit studio en prenant l’air de temps en temps…


Derrière son masque chirurgical de la couleur de ses yeux bleu clair, Lucas*, 44 ans, sourit tout le temps, c’est dans sa nature. Pourtant, sa vie actuelle n’est pas vraiment drôle… Comme 392 autres Belges diagnostiqués à ce jour du virus de la variole du singe, il doit s’abstenir de tout contact physique jusqu’à la disparition complète des boutons qui continuent de se manifester sur son corps, pour ne pas transmettre la maladie.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Honteuse, certes pas mais très sérieuse sûrement si on se réfère à l'inconscience d'un porteur des symptômes, repéré dans le métro madrilène par un médecin qui lui a dès lors fait part des dangers qu'il faisait courir à d'autres mais qu'i a été renvoyé par un tonitruant "ne me casse pas les couilles"; cette inconscience manifeste était aussi partagée par une dame voyageant à côté ou en face du porteur et qui benoîtement répondit aux avertissements du médecin qu'elle ne courait aucun-danger puisque n'appartenant pas à la communauté gay. C'est vrai que là où il a de la gêne il n'y a pas de plaisir mais le respect de l'information et des règles par tous est quand même de mise.