L’incroyable diversité de la musique orchestrale de César Franck
Exhaustive et solidement pensée, comme l’explique la remarquable notice de son biographe Joël-Marie Fauquet, cette intégrale liégeoise de l’œuvre de César Franck demeurera une des productions majeures du bicentenaire du compositeur. Tout en remettant les pendules à l’heure sur la diversité d’un homme qui était bien plus qu’un simple « Peter Seraphicus » !

Dès l’âge de 11 ans et demi, le jeune prodige écrit deux cycles de « Variations brillantes » sur un thème original tout d’abord, sur la ronde favorite de Gustave III dans l’opéra d’Auber ensuite et, à 14 ans pour son arrivée à Paris, un 2e Grand Concerto pour piano (on ne connaît pas le premier !). Florian Noack les sert avec un beau panache. Franck reviendra dans sa soixantaine à la forme pour piano et orchestre, mais plus jamais sur la forme du concerto : la vision fantastique Les djinns d’après Victor Hugo en référence à la mythologie arabe et les très élaborées Variations symphoniques, toutes deux relevant peut-être davantage du poème symphonique que de l’acrobatique concerto. C’est dans cet esprit empreint de poésie que les conçoit Cédric Tiberghien, efficacement accompagné par François-Xavier Roth.

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