Mort d’Al-Zawahiri: comment Biden a voulu faire oublier le fiasco de Kaboul
En menant une frappe contre le chef d’Al-Qaïda presque un an après son retrait précipité d’Afghanistan, l’administration américaine veut tourner la page de son implication ratée.


Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus. » Il est 19h30 ce lundi quand Joe Biden annonce, en direct de la Maison Blanche, la mort de l’un des terroristes les plus recherchés au monde. Décalage horaire oblige, l’information arrive au milieu de la nuit sur le Vieux Continent : le chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain. Pour Joe Biden, l’heure est à la solennité : « Les Etats-Unis continuent de démontrer leur détermination et leur capacité à défendre les Américains contre ceux qui cherchent à leur faire du mal. » Car Al-Zawahiri, qui avait pris la tête de la nébuleuse djihadiste Al-Qaïda en 2011, après la mort d’Oussama Ben Laden, était considéré comme l’un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis. Introuvable depuis dix ans, sa mort permettra, selon le président démocrate, aux familles endeuillées de « tourner la page ».

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Quelle justice ? Qui est le terroriste ?
C'était un ami à vous...?