Visite de Nancy Pelosi à Taïwan: l’Union européenne condamne les manœuvres «agressives» de la Chine
Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, a condamné ce jeudi la réponse musclée de la Chine à la visite de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi. Il a qualifié les manœuvres chinoises d’« agressives ».

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a condamné jeudi les manœuvres militaires « agressives » de la Chine, estimant qu’il n’y avait « aucune justification » à utiliser « comme prétexte » la visite à Taïwan de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi.
« Il est normal pour les députés de nos pays de voyager à l’international », a-t-il écrit sur Twitter depuis Phnom Penh, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Asean.
Ses homologues de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est ont prévenu que la situation autour du détroit de Taïwan peut mener à des « conflits ouverts », dans un communiqué commun diffusé peu de temps après.
Un besoin urgent de « sagesse »
« L’Asean est préoccupée par l’instabilité internationale et régionale, notamment avec les récents développements dans la région adjacente de l’Asean, qui peuvent mener à de mauvais calculs, une confrontation sérieuse, des conflits ouverts, et des conséquences imprévisibles pour les grandes puissances », ont-ils assuré.
« Le monde est dans un besoin urgent de sagesse et du sens de la responsabilité de tous les chefs d’Etat pour défendre le multilatéralisme (…) et la coexistence pacifique », ont-ils poursuivi.
Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi est à Phnom Penh jeudi où il doit rencontrer des représentants de l’Asean. Son homologue américain Anthony Blinken a également fait le déplacement dans la capitale cambodgienne.
Réponse musclée
L’armée chinoise va démarrer jeudi les plus importantes manœuvres militaires de son histoire autour de Taïwan, une réponse musclée à la visite de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi sur l’île, qui est partie mercredi après y être restée moins de 24 heures.
Elle a martelé que les Etats-Unis n’abandonneraient pas l’île, dirigée par un régime démocratique et qui vit sous la menace constante d’une invasion par l’armée chinoise.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Xi et Poutine sont deux merdeux qui pensent avoir toujours raison en toutes circonstances. Ils pensent et agissent chacun en despote et donc exigent que les autres nations ou peuples ne s'opposent pas à leurs "visions hitlériennes".
Les États-Unis claquent des doigts et Josep aboie.
Xi claque des doigts et 1,5 milliards de chinois aboient.
Pauvre UE! Avec ses condamnations à géométrie variable.