En Suisse, des bénévoles effarouchent les loups pour protéger les vaches
Pour contrer les attaques du prédateur sans le tuer, l’association Oppal mise sur des volontaires qui surveillent les alpages de nuit et effraient le carnivore. Nous avons vécu l’aventure.
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Des yeux jaunes scintillent dans le noir. Serait-ce un loup en quête d’un festin bovin ? Dans cet alpage des hauts de Bière dans le Vaud, en Suisse, la nuit révèle plein de surprises aux côtés des bénévoles de l’association Oppal, qui prône la cohabitation avec le prédateur. Ils sont entre 200 et 300 à en protéger les animaux d’alpage grâce à leur présence et méthodes d’effarouchement.
Le loup et la Suisse, c’est une grande histoire d’amour-haine. Mais comment se positionner si l’on ne souhaite ni la mort du grand prédateur de la forêt, ni celle des animaux d’alpage, de plus en plus vulnérables aux attaques ? L’association Oppal est née en 2021 pour trouver une solution à cette équation épineuse. Sa réponse ? Mobiliser des bénévoles pour veiller pendant la nuit sur les moutons dans le Valais et, depuis cette année, les jeunes bovins dans le canton de Vaud.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
L'arrivée du loup est synonyme de victoire pour l'élevage industriel dans des hangars et de disparition de ce qui reste de l'agriculture paysanne. Le loup est certes un bel animal. Il s'attaque aux chiens, aux chats, aux moutons, aux chèvres, aux chevaux, aux bovins. Protégeons-le dans de grands enclos où sa population pourra être régulée comme celle du chat wallon.
Quand les vacances seront terminées et que les "bunny huggers" seront rentrés en ville, qui protégera le bétail des paysans suisses ?
Bravo à ces bénévoles suisses. Qu'attend-on dans les Fagnes pour protéger notre famille de loups ?
Le monde merveilleux des bisounours "écolo"... relayé par des journalistes qui n'y connaissent rien.