Brexit: la surenchère de la peur


Project fear », le Projet de la peur. C’est ainsi que les partisans du Brexit ont rebaptisé la campagne menée de David Cameron en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’UE, tant ceux-ci agitent les argumentaires les plus catastrophistes qui soient pour encourager à voter pour le « stay » (rester).
Ceux du « leave » (quitter) n’ont pas tort. Ce sont eux pourtant, Nigel Farage depuis dix ans, puis les conservateurs anti-européens dans sa foulée, qui ont monté leur projet sur une peur qu’ils ont enracinée chez une bonne part des Britanniques : celle de l’immigration. Une peur fondée sur du pur fantasme. La prospérité britannique doit beaucoup à l’afflux de main-d’œuvre. Les travailleurs migrants européens contribuent plus à la sécurité sociale britannique que la moyenne des Britanniques eux-mêmes.

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