Van Holsbeeck: «On ne peut pas pénaliser les générations futures»
Le manager général du Sporting d’Anderlecht est catégorique : on ne peut pas le pénaliser financièrement sous prétexte qu’il est le seul club à pouvoir s’y installer.

A la direction du Sporting d’Anderlecht, on dément toute rupture dans la négociation avec BAM- Ghelamco. Mais Herman Van Holsbeeck, le manager général du club bruxellois insiste sur la nécessité d’exigences raisonnables en termes de loyer.
Herman Van Holsbeeck, vous confirmez que les discussions se poursuivent avec BAM-Ghelamco ?
Absolument. Les discussions continuent. Mais on parle ici d’un dossier de 300 millions d’euros, soit, si je compte bien, 12 milliards d’anciens francs ; il est donc logique que les discussions concernant le prix de location soient difficiles et que même les points et les virgules soient importants ! On parle ici pour plusieurs générations de personnes qui seront responsables pour le Sporting. Il est logique qu’on prenne le temps pour bien analyser et pour ne pas mettre une hypothèque sur l’avenir du club.
Que faudra-t-il pour que les négociations aboutissent ?
L’affaire ne peut se faire que si toutes les parties s’y retrouvent. Là où ça achoppe, en ce qui nous concerne, c’est sur le prix de location du stade.
Qui se monte à… ?
Ce n’est pas à moi d'en parler. On continue à négocier parce que, dans la situation actuelle, ce serait l’idéal pour la Ville, pour le club et pour le football belge. Mais on ne peut pas prendre un risque financier démesuré sous prétexte que nous sommes candidats à nous y installer.
On pourrait penser que vous jouez la montre parce que vous êtes proche de Besix, qui porte l’un des deux autres projets…
Pas du tout. Les négociations avec Ghelamco se sont toujours passées dans de bonnes conditions ; la seule chose, c’est qu’avant de signer un contrat définitif, il est logique qu’on discute du prix. Un stade de 62.500 spectateurs, soyons honnêtes, ce ne sera pas facile à remplir. Je pense toujours qu’on pourrait attirer plus de monde qu’actuellement, sans doute entre 35.000 et 40.000, mais de là à faire venir 62.500 personnes, il y a une marge ! On ne peut pas être « punis » financièrement pour prendre ce risque-là.
La décision de partir au parking C est-elle actée ou le projet de la troisième couronne au stade Vanden Stock est toujours d’actualité, malgré tout ?
Ce dossier court toujours. Mais, soyons honnêtes : la possibilité d’aller dans le nouveau stade est alléchante… pour autant que ce soit une bonne solution pour tout le monde. Pour le moment, ce n’est pas le cas.
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