bpost, nouvel Uber du colis

Plus de 300 personnes se sont inscrites lundi sur la plateforme bringr. Un nouveau service de livraison entre particuliers, fraîchement lancé par l’entreprise publique… Et mal vu par les syndicats.

Article réservé aux abonnés

Bringr ne permet pas de livrer n’importe quel colis. L’application investit le secteur de la livraison point à point. Soit de client à client ou de PME à client. Un segment en pleine croissance sur lequel bpost n’était pas encore actif. ©Pierre-Yves Thienpont

Journaliste au service Economie

Par Amandine Cloot

Publié le 20/06/2016 à 20:41 Temps de lecture: 3 min

bpost lançait lundi bringr, une application qui permet à quiconque (ou presque) le souhaite de s’improviser livreur de colis. Pour l’instant confiné à Anvers, le pilote, en cas de succès, « sera élargi à plusieurs villes », confirme la direction.

Avec plus de 300 livreurs amateurs inscrits sur la première journée, on peut quelque peu s’avancer sur le succès potentiel de cette nouvelle offre… Et test ou pas test, l’annonce échauffe déjà les syndicats de la poste, particulièrement sensibles ces dernières semaines.

Concrètement que propose bringr ? De mettre en contact des petites entreprises ou des personnes qui veulent expédier un bien avec des particuliers qui souhaitent, eux, arrondir leur fin de mois en devenant livreur « à la demande ». Via la plate-forme, l’offre et la demande se rencontrent et s’organisent, moyennant une rémunération à la course – fixée selon la taille, le poids du colis et la distance à parcourir – ponctuée d’une commission pour bpost.