En Europe, l’extrême droite infuse sévèrement ses idées
Les derniers succès législatifs du Rassemblement national en France et des Démocrates de Suède ainsi que la popularité de Giorgia Meloni en Italie confirment que l’extrême droite reste attractive en Europe. Pourtant, elle peine toujours à s’implanter durablement et à s’organiser à l’échelle européenne.


Quatre-vingt-neuf députés du Rassemblement national faisant leur entrée tambour battant à l’Assemblée nationale en France. Les mal nommés « Démocrates de Suède » faiseurs de roi à Stockholm. Le parti d’inspiration fasciste Fratelli d’Italia aux portes du pouvoir en Italie. L’année 2022 aura été marquée par de nombreux succès dans les urnes pour l’extrême droite en Europe. La prochaine échéance électorale italienne est scrutée avec fébrilité par les cercles européens. D’autant plus qu’il est devenu résolument ardu de définir avec précision quel parti relève de l’extrême droite aujourd’hui, tant leurs idées ont infusé le reste du spectre politique.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Admettre que quelque chose est indicible ou inaudible, c'est rejeter la liberté d'opinion et d'expression, c'est la censure. Ça a quelque chose de religieux, car ça pose certaines valeurs comme absolues, plus valables que d'autres a priori. Alors que le débat politique doit précisément choisir quelles seront les valeurs partagées, donc les entendre toutes.
ce genre d'article n'apporte rien. Aucune définition de l'extrême-droite, qu'on confond allègrement avec extrême droite (sans trait d'union) , droite extrême et droite radicale, sans jamais du détail sur leur projet. Le "plus jamais ça", donc le cordon sanitaire, concerne la Shoah ; aucune de ces partis ne la promeut, que l'on sache. — Idem pour extrême-gauche ou pour populisme. Jamais une définition. Ce sont devenus des mantras pour dire "mon ennemi, donc mauvais, sans discussion ". Comme "herétique" ou "antirévolutionnaire" ou "non-aryen" sous d'autres régimes... pourtant vivement critiqués par nos soi-disant démocrates et journalistes.
Qualifier d'extrême droite un parti qui rétablir la sécurité et mettre fin à une immigration débridée et à l'islamisation revient à dire que tous les autres partis ne font rien en ce sens. C'est aussi inexact que dangereux.
Massacru : Mussolini a créé le fascisme, mais ce n'était pas l'extrême-droite qui existait en France, en Allemagne, en Europe centrale, c'était antidémocratique mais social. Casa Pound est d'extrême-droite mais pas franchement mussolinien. Le MSI était fasciste, de droite, extrême peut-être, mais pas "extrême-droite" au sens néo-nazi. Encore moins Fratelli (très à droite mais ni nazi, ni fasciste).
Georigia Meloni est une partisane de Mussolini. Si pour vous ce n'est pas de l'ED, alors oui vous avez perdu tout sens de la réalité !