Mort de Bruno Latour, l’homme de la Planète A
L’influent philosophe français est décédé ce week-end. Il s’était fait critique de la pensée qui sépare nature et culture. Et de la sécession des classes dirigeantes.


C’est sans doute l’un des intellectuels français de sa génération qui a le mieux négocié le tournant de l’écologie au point de devenir le penseur le plus influent sur les liens entre politique et écologie. Miné par une longue maladie, le philosophe, sociologue et anthropologue français Bruno Latour s’est éteint dimanche à l’âge de 75 ans. Il a livré à la pensée politique quelques-unes des analyses les plus tranchantes du basculement actuel de nos sociétés et des défis écologiques qui s’imposent à elles.
De ses dernières œuvres, on retiendra la paire la plus récente Où atterrir ? suivi de Où suis-je ?, sorte de conte inspiré par l’expérience du confinement. Dans le premier ouvrage, Latour, venu de la critique des sciences, retissait une lecture de notre époque plaçant le climat au centre des enjeux politiques et tentait une « cartographie » des lignes de clivages de l’anthropocène.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Trop anti-scientifique pour être crédible, voir dans "Impostures intellectuelles" de Sokal et Bricmont