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«Comme on nous parle»: Une fièvre de cheveu

Le XXIe siècle, ère des communications ? Mon œil ! On ne s’est jamais aussi mal compris. Mais devant l’Iran qui allume la mèche, pas besoin de traduire : tout le monde suit.

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Journaliste au service Culture Temps de lecture: 5 min

Au sommet de l’interminable liste des outils de la contestation, devant la pierre ou le pavé, le stylo, le mégaphone, les armes et les voitures piégées, on trouve maintenant les ciseaux. Tous les ciseaux, les ciseaux de coiffure, droits, désaxés, sculpteurs, micro dentés et pour gaucher, les ciseaux de couture et à broder, de lingère, tailleurs, à coupe-fils et à cranter, les ciseaux de cuisine, universels, japonais, pour poissons ou coupe-volailles, les petits ciseaux de manucure, de pédicure, à bouts ronds, en céramique, pour moustaches et poils de nez… Les ciseaux, depuis le 16 septembre, depuis la mort de Mahsa Amini, arrêtée à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés », ce sont les nouvelles bombes.

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