«Il serait logique que les sans-abri jouissent du tarif social»
Le secteur de l’aide aux sans-abri demande de pouvoir bénéficier urgemment du tarif social sur le gaz et l’électricité. Au cas contraire, prévient-il, une « crise de l’accueil poussée à son paroxysme » pourrait survenir.

C’est une actualité qui n’a échappé à personne : le prix de l’énergie a augmenté d’une telle manière qu’il en vient à fragiliser financièrement des personnes qui jusque-là n’étaient pas en difficulté. Le gouvernement, conscient de cette situation inédite, a cherché à développer des réponses afin de venir en aide aux ménages belges. Ces aides risquent de ne pas suffire. Nous coordonnons des maisons d’accueil, des maisons de vie communautaire, des abris de nuit, des centres d’hébergement d’urgence, des services de guidance à domicile, des services de Housing First, des équipes de travail de rue et des centres d’accueil de jour pour des personnes qui n’ont plus de « chez-soi ». Cet hiver, nous craignons une explosion des demandes. Ces dernières sont déjà, à l’heure actuelle, nettement supérieures à l’offre que nous pouvons proposer.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Ce secteur N'est PAS là pour pallier les manquements de l’Etat. Il est là pour pallier les carences des individus qui y ont recours.
Il faut bien comprendre une chose : TOUT LE MONDE est dans le même bateau ! À cet égard, pour une fois ici, les doléances sont dignes. Mais... les caisses sont vides et l'état a déjà tout donné. Comptablement, l'avenir de nos enfants est déjà bien compromis. Bruxelles vient d'annoncer encore un milliard de dette en plus. Qui va payer ? Pas les sans-abris. Et si, à flux aussi tendus grâce à la désinvolture de certains, le secteur des plus précaires en prendra plein dans la gueule (merci on savait) c'est pour éviter à d'autres de tomber là. L'impéritie de notre pays est que tout fonctionne désormais, faute de toute prévoyance, dans l'urgence permanente. Intellectuellement, ça fera un prochain livre intéressant par Raoul Magnette. Humainement, c'est inadmissible.