Pénurie d’enseignants et manque de moyens, quand le néerlandais se donne à la carte
Entre la pénurie d’enseignants et le manque de financement, les écoles primaires bruxelloises ne parviennent pas toujours à répondre au prescrit fédéral.


Dans notre école, les classes de 3e primaire n’avaient l’an dernier que l’équivalent de 25 minutes de cours de néerlandais par semaine. Elles ont cette année 50 minutes, on reste très éloignés des 3 heures par semaine que la loi prévoit au deuxième degré. » Alarmée par la situation, l’association des parents d’une école communale située à Evere a interpellé la direction et le pouvoir organisateur à plusieurs reprises. « La direction nous explique que la Fédération Wallonie-Bruxelles finance 14 périodes sur les 59 à organiser, laissant les écoles et des communes incapables budgétairement de prendre à leur charge ces heures sans moyens pour le faire. Pour l’année 2022-2023 notre école va donc organiser 24 périodes (sur 59 prévues), et utilisera pour cela 10 périodes sur le capital remédiation. Il y aura donc moins d’aide pour les élèves en difficultés », poursuit ce parent d’élève.
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Il arrive souvent que l'enseignement communal et provincial, l'enseignement catholique et la FELSI subventionnent des fonctions dans l'enseignement non prévues par la législation. Souvent des fonctions de prestige . Le catholique a des fonds propres et doit arrêter de rouspéter. La FELSI donne des grands choix aux parents : qu'ils assument ! In fine, seul l'enseignement communal et provincial relèvent de l'enseignement officiel et méritent des subventions supplémentaires. Arrêtons de subventionner des écoles religieuses et/ou sectaires.
Il arrive souvent que l'enseignement communal et provincial, l'enseignement catholique et la FELSI subventionnent des fonctions dans l'enseignement non prévues par la législation. Souvent des fonctions de prestige . Le catholique a des fonds propres et doit arrêter de rouspéter. La FELSI donne des grands choix aux parents : qu'ils assument ! In fine, seul l'enseignement communal et provincial relèvent de l'enseignement officiel et méritent des subventions supplémentaires. Arrêtons de subventionner des écoles religieuses et/ou sectaires.
Mais enfin, cette FWB dont les programmes changent tout le temps, gérée centralement comme au siècle dernier, avec des résultats au bas du tableau, elle coûte combien et elle sert à quoi ? La question arrivera un jour sur la table.