Union européenne: les Vingt-Sept divisés sur les moyens d’amortir le choc économique
En débat, au Conseil européen, des mécanismes pour faire baisser les prix de l’énergie, mais aussi des instruments financiers pour soutenir les Etats membres. Sur fond de tensions entre Paris et Berlin.


L’urgence, c’est d’agir sur les prix de l’énergie. Un message martelé, à la quasi-unanimité, par les chefs d’Etat et de gouvernement, à leur arrivée au Sommet, ce jeudi. Mais il en est une autre, source d’autant de divergences entre Etats membres : les réponses à la crise économique. Jusqu’ici, chaque capitale y est allée de son paquet de mesures : au total, près de 500 milliards, selon les calculs du think tank Bruegel, ont été, sinon déboursés, du moins annoncés par les Vingt-Sept. De quoi alléger, un peu, le poids des factures énergétiques, pas d’en gommer l’impact, délétère, sur le pouvoir d’achat des ménages ou la rentabilité des entreprises. De quoi, aussi, plomber les déficits et gonfler les dettes. Surtout, les pays ne sont pas égaux face à la capacité budgétaire. L’Allemagne peut s’autoriser un « bazooka » d’une valeur de 200 milliards, l’Italie ou la Belgique ne peuvent pas suivre…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Les Allemands ne doivent pas se mettre à genoux pour faire plaisir à d'autres pays qui sont mal gerès.
C'est parce que l'Allemagne fait cavalier seul que tu en es réduit à te plaindre et à pleurnicher. A en vouloir à la terre entière de tes propres turpitudes. A ne pouvoir survivre que parce que tu trouves des boucs- émissaires faciles et que tu as la certitude qu'il y aura toujours plus mal loti que toi. Dernier petit détail de l'histoire pour la route, l'Allemagne hitlérienne qui te fascine n'existe plus.