Chaos migratoire: 200 demandeurs d’asile occupent un bâtiment destiné aux Ukrainiens
Il s’agit majoritairement d’Afghans et de quelques Burundais qui dorment dans la rue depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, alors que l’Etat belge a été condamné à leur fournir une solution d’hébergement. Le propriétaire du lieu souhaite les expulser, la Région bruxelloise prend acte.


Le regard perdu vers de gros sacs de matériaux et autres déchets de chantier, une poignée de demandeurs de protection internationale tuent le temps en silence. Leur calme contraste avec l’agitation de bénévoles, principalement des travailleurs d’associations humanitaires. « On parle de plus en plus d’une expulsion », s’inquiète l’un d’entre eux. « Le propriétaire n’est pas d’accord avec l’occupation, il va saisir les tribunaux. »
Depuis vendredi soir, environ 200 hommes, majoritairement des Afghans ainsi qu’une vingtaine de Burundais, tous laissés à la rue, faute de place dans les centres d’accueil de Fedasil, dorment rue des Palais à Schaerbeek. Ironie de l’histoire ? Le bâtiment occupé devait se transformer en hébergement pour 300 familles ukrainiennes, à partir de la semaine prochaine. Les travaux avaient toutefois pris du retard.

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"La Belgique ne peut accueillir toute la misère du monde". Voilà, tout est dit, retournons à nos projets de week-end (ou de voyages au soleil malgré une épouvantable crise énergétique qui lamine le budget des ménages ...). Dommage que cette vérité ne règle rien. Rien du tout. Maintenant que nous tenons le ou les diagnostic(s), quel(s) traitement(s) proposons-nous ? Je parle évidemment de traitements connus et disponibles ici et maintenant. Pas la peine de venir avec des exigences de régulation des naissances en Afghanistan ou de résolution spontanée des conflits un peu partout en Afrique, en Asie ou ailleurs. Enfin, sauf si nous nous sentons en mesure de les imposer d'une manière ou d'une autre... Allons, faisons donc "pisser nos neurones" comme disait un de mes profs.
@Moriaux Raymond Un traitement a été proposé par Bart De Wever: une révision complète de la Convention de Genève, complètement dépassée à l'heure actuelle puisqu'elle ne pouvait prévoir des déplacements de population de cette ampleur.
Toujours aucun traitement proposé... Pas simple, hein ?
@ Smyers Jean-pierre Mais oui, continuons à nous laisser envahir sans moufter et mieux encore: entamons l'hymne à la beauté de l'enrichissement multiculturel. Et dans 20 ans, nous serons en guerre civile ... sauf bien sûr si nous acceptons de nous soumettre à toutes les exigences des nouveaux-venus comme à déjà commencé à le faire la gauche en général, et Ecolo en particulier.
Merci M. Moriaux. Laissons en effet "pisser nos neurones", et en même temps, laissons pisser le mérinos.