Tatiana Bohm aux Drapiers: de l’or, du coltan, des fils et du sang
Avec un parcours en trois temps, l’artiste mêle les techniques les plus diverses pour évoquer magistralement la colonisation, le pillage des ressources et l’impossible réparation.


D’abord, il y a comme un brouillard, une confusion. Dans l’ancienne boutique abritant Les Drapiers, on retrouve ces étonnantes cartes géographiques que Tatiana Bohm envahit avec un feutrage de Mohair qui rend quasiment impossible toute identification des lieux.
On retrouve là le travail textile par lequel elle s’est fait connaître et on a l’impression, malgré le brouillage des cartes, d’avancer en terrain connu. Un peu plus loin, une série de tableaux inspirés de portraits des conquistadors. Mais ici encore, l’élément connu se voit parasité, partiellement effacé par un ponçage minutieux réalisé par l’artiste. Les visages deviennent flous, incertains, dépouillés de toute leur solennité.

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