Gaz: l’Europe hésite toujours entre le plafonnement du prix et le «modèle ibérique»
Pour faire baisser les prix, deux options restent ouvertes : s’attaquer à la volatilité sur le marché de gros ou subsidier les centrales électriques au gaz. Décision le… 24 novembre, promettent les ministres européens de l’Energie.


Les ministres de l’Energie des Vingt-Sept se retrouvaient ce mardi à Luxembourg. Au menu, dicté par les chefs d’Etat et de gouvernement à la fin de la semaine passée : l’élaboration concrète, avec la Commission européenne, d’une série de mécanismes susceptibles d’enrayer la flambée des prix de l’énergie, de manière à soulager les consommateurs, particuliers et entreprises, confrontés à un envol sans précédent de leurs factures de gaz et d’électricité.
Les ministres devaient notamment se pencher sur les achats groupés de gaz et le renforcement de la solidarité en cas de pénurie dans un Etat membre, qui font globalement consensus.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
NOVEMBRE... La guerre a commencé en février et l union européenne promet une réponse en novembre. Laissons nos amis de la finance finir de se remplir les poches. Ensuite, on verra si on peut faire quelque chose pour les pigeo... euh, les citoyens européens. Le marché, la main invisible bien plus précieux que la vie de n importe quel humain.
Nous sommes (encore) le 26 octobre. Novembre, c'est dans six jours, M. <Lhermitte>...
Subsidier, c'est faire payer l'état, autrement dit tout le monde: ce n'est donc pas une véritable économie. Quant au plafonnement européen (même ramolli avec un "corridor"), il est normal que l'Europe hésite, car cela ne fonctionnera pas, tout simplement parce les vendeurs vendront ailleurs (ce ne sont pas les clients qui manquent et les méthaniers peuvent aller loin) et nous nous retrouverons sans gaz. La seule façon de faire baisser les prix, c'est de réduire notre consommation... ce qui est en train de se faire et commence à sortir ses effets.
@Martin Exact, au point que les navires transportant le GNL font la queue au large des ports espagnols, les terminaux ne pouvant absorber la quantité de gaz arrivant par là.
Exact. Néanmoins à signaler que tous les producteurs de GNL veulent vendre: comme la météo nous est plus que favorable (= consommation mini ) et que les cimentiers et aciéries ont diminué drastiquement leurs productions, que la Chine n'est pas au mieux de sa forme, l'offre sera supérieure à la demande ...