Portraits d’écrivain.e.s
Le billet d’humeur de Jean-Claude Vantroyen.


L’apparence physique de l’écrivain va influencer, souvent à son propre insu, la manière dont le lecteur appréhende l’œuvre. » C’est le constat de Daniel Laroche, exprimé dans l’article « Pourquoi des portraits d’écrivains ? », paru dans le dernier numéro (le 213) de la revue des lettres belges Le Carnet et les Instants. Regardez les photos d’auteurs et autrices des Livres du Soir de cette semaine. Marie Desplechin souriante, Tatiana de Rosnay rayonnante, Deon Mayer sympathique. Leurs visages donnent envie de rentrer dans leurs livres. Mais les frères de Goncourt, renfrognés, hiératiques, ça nous ferait plutôt fuir, non ? C’est que, dit Daniel Laroche, « la fonction métonymique du portrait fait de celui-ci une sorte de condensé fulgurant de l’œuvre, facilitant à la fois son identification et sa mémorisation par le public ».

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