Alice Diop à propos de «Saint Omer»: «Il y avait dans cet acte criminel une dimension mythologique»


Lorsque nous rencontrons Alice Diop à Venise, Saint Omer vient tout juste d’être projeté en public pour la première fois et le raz-de-marée provoqué par le film n’en est qu’à ses balbutiements. Elle n’a pas encore reçu son Lion d’argent et si son discours est affirmé, clair, précis, elle ne mesure pas encore l’impact de ce premier long-métrage de fiction sur le public et sa carrière.
À travers l’histoire de cet infanticide, la réalisatrice française touche en effet à des sujets bien plus vastes. Elle questionne la réalité d’être femme, d’être mère, d’avoir des origines étrangères (mais pas seulement). Et elle s’affirme comme une réalisatrice du réel capable de transcender les événements pour en livrer une vision presque philosophique.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire