«Si j’étais moi»: le capitalisme en pleine gueule de bois
Mathias Simons s’inspire du « Maître Puntila et son valet Matti » de Brecht pour le transposer à notre époque. Puntila y devient Sven Punti, capitaine d’industrie, dont l’individualisme forcené vacille. Au Théâtre des Martyrs.

Maître Puntila a fait des petits. Le riche propriétaire terrien finlandais imaginé par Bertolt Brecht en 1940 peut aujourd’hui se targuer d’avoir un petit-fils à Bruxelles. Un petit-fils qui, comme son ancêtre, souffre d’un étrange phénomène : lui, le bon petit soldat de l’empire financier dont il a hérité, bascule dans l’anarchie dès qu’il touche à l’alcool. Comme son illustre grand-père, Sven Punti exerce un pouvoir intraitable sur ceux qu’il estime devoir dominer mais se laisse envahir par le doute et la bonté dès qu’il boit. Un coup d’aquavit et hop, il cesse d’obéir à l’ordre établi pour rêver d’un monde sans dieu ni maître.

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